CSRD, simplification européenne et position de l’AMRAE : ce que ça change pour les PME

La CSRD se simplifie : un tournant majeur pour les entreprises… et une confirmation pour STA Conseils.

Piloter ses risques : un travail d’équipe, concret et stratégique

La Commission européenne a décidé d’alléger et de repousser une grande partie des obligations liées à la CSRD (reporting extra-financier). Pourquoi ? Parce que le dispositif était devenu trop lourd, trop complexe et, pour beaucoup d’entreprises, clairement irréaliste.

Cet ajustement provoque aujourd’hui un vrai choc dans le monde du conseil : le marché du reporting ESG s’effondre, alors que les PME redécouvrent leurs priorités réelles : tenir debout, sécuriser leurs activités et anticiper leurs risques.

Et ce mouvement est parfaitement cohérent avec la position officielle de l’AMRAE, publiée en juin 2025, qui appelle à davantage de pragmatisme, de proportionnalité et de cohérence entre la durabilité et la gestion des risques.

1. Pourquoi la CSRD a été allégée ?

La CSRD devait s’appliquer progressivement à des dizaines de milliers d’entreprises, y compris les PME cotées et certaines PME intégrées dans les chaînes de valeur des grands groupes. Mais rapidement, la Commission européenne a réalisé que :

• la charge administrative était trop lourde,

• les entreprises n’étaient pas prêtes,

• les outils et les consultants non plus,

• l’exigence risquait de nuire à la compétitivité.

La priorité devient la résilience, pas la paperasse.

2. La position de l’AMRAE : simplification, pragmatisme et recentrage sur les risques

Dans sa note officielle de juin 2025, l’AMRAE soutenait exactement la même orientation : une CSRD recentrée, proportionnée, et surtout intégrée dans la démarche Enterprise Risk Management (ERM).

L’AMRAE insistait sur plusieurs points essentiels :

• Simplification et progressivité de la CSRD selon la taille des entreprises,

• Analyse pragmatique de la double matérialité, proportionnée aux risques réels,

• Meilleure articulation entre la CSRD, la CS3D et l’ERM,

• Un rôle indispensable du Risk Manager dans ces démarches, notamment pour garantir la cohérence méthodologique et la pertinence des analyses,

• Une vision de la durabilité comme outil interne de pilotage stratégique, et non comme une contrainte bureaucratique ou un exercice théorique.

En clair : la durabilité doit redevenir un outil de décision, pas un outil de reporting.

3. Ce que ça change pour les PME

Il faut être clair : la CSRD ne concerne quasiment aucune PME de notre territoire, et encore moins les structures de 10 à 100 salariés.

Leur quotidien, c'est :

• les pannes machines,

• les ruptures fournisseurs,

• les arrêts maladie,

• les sinistres,

• les tensions sociales,

• les dépendances critiques,

• la trésorerie et la continuité d’activité.

Ces entreprises n’ont pas besoin d’un reporting extra-financier. Elles ont besoin de résilience, de pilotage simple, et de visibilité sur leurs risques.

C’est exactement ce que défend l’AMRAE. Et c’est exactement ce que propose STA Conseils.

4. L’approche STA Conseils : un système vivant, simple et utile

Depuis sa création, STA Conseils se positionne sur un terrain très clair :

➡️ Risk Manager externalisé➡️ Manager de la continuité d’activité (PCA / BCM)➡️ Démarche ERM accessible, pragmatique et priorisée➡️ Un système de registre des risque vivant ➡️ Co-construction avec la direction et les équipes.

Aucune usine à gaz. Aucun reporting de 80 pages. Aucune surcharge administrative.

Juste du concret, pour renforcer la résilience de l’entreprise.

Et c’est exactement l’esprit de la position AMRAE :

• simplicité,

• proportionnalité,

• cohérence ERM,

• recentrage sur les risques réels.

5. Pourquoi cette convergence est une bonne nouvelle pour les dirigeants

La décision de l’Europe + la position AMRAE = un signal clair envoyé aux entreprises : recentrez-vous sur ce qui compte.

Pour les PME, ça signifie :

• plus de clarté,

• moins de charges administratives,

• un focus sur les risques opérationnels,

• une meilleure anticipation,

• une continuité d’activité renforcée,

• un pilotage plus humain et plus intelligent.

  
  

Et pour STA Conseils, cela confirme un choix fondateur : mettre le risk management au cœur de la performance durable des entreprises locales.